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jeudi 17 mars 2011

Les Informations du 17 mars 2011

Sécurité
Attaque à main armée à Bwiza à la septième avenue ce mercredi soir. Les bandits étaient en tenue policière selon les victimes qui menacent de se faire justice.
Un groupe de 4 personnes armées a attaqué des citoyens paisibles et les a dépouillés de leurs biens. Cela s’est passé la nuit de ce mercredi en commune urbaine de Bwiza à la septième Avenue. Ces malfaiteurs ont emporté avec eux une somme d’argent non encore connue, des téléphones portables et des bijoux. Les personnes dépouillées de leurs biens soupçonnent quelques policiers qui se seraient livrés à ce banditisme et menacent de justice populaire. Espérance Ngerageze, administrateur de la commune Bwiza, dit qu’il est difficile de confirmer où d’infirmer qu’il s’agirait des éléments de la police. Néanmoins, elle affirme que des enquêtes sont en cours car, précise-t-elle, il s’observe ces derniers temps des hommes armés qui opèrent en tenue policière.


Le travail des militaires est apprécié par la population de la zone Magara.
Les habitants de la zone Magara en province de Bujumbura satisfaite des actions menées par les militaires ce lundi soir. Ils ont arrêtés deux jeunes gens en possession des armes dont un fils du chef de zone, lui-même chef de ce groupe. Nonobstant, la même population se plaint du comportement de certains éléments de la police qui ne travaillent pas correctement.


Recrudescence des cas d’agressions sexuelles en province de Cibitoke.
11 cas de femmes et filles violées sont enregistrés depuis le mois de janvier de cette année dans la province de Cibitoke. Le cas le plus récent est celui d’une fillette de 10 ans, écolière dans la classe de troisième année, violée il y a deux semaines. Le présumé violeur, âgé de 41 ans, est père de huit enfants et exerce le métier de commerçant. Actuellement, il est incarcéré dans les cachots de la police pour des enquêtes. Les défenseurs des droits de la personne humaine dans cette circonscription demandent à la police et à la justice d’éradiquer ce mal.


Les propriétaires fonciers de Gasenyi à Rubirizi dénoncent des gens accompagnés de policiers qui mesurent leurs parcelles et les font signer des documents par force.
La population de Gasenyi, zone Rubirizi est inquiète des travaux faits sur leurs parcelles par la direction générale de l’environnement. C’est sur ces parcelles que seront érigés les bureaux de la présidence de la République. Selon ces propriétaires de parcelles, des personnes accompagnées de policiers mesurent leurs parcelles avant de les forcent à signer sur des documents dont ils ne connaissent ni la nature ni l’objectif. De plus, ils sont intimidés par la police qui ponte les armes sur eux ou se met à les battre.


Collecte de fonds par un groupe armé obscur à Isare. La population est terrifiée.
Une bande non identifiée sème la terreur dans la zone Nyambuye, commune Isare, province Bujumbura 2000. Cette bande collecte une somme de 2000 Fbu pour chaque ménage et plus pour les membres du parti CNDD FDD. Et quand la population leur pose la question de savoir où va cet argent, ce groupe armé indique que c’est une aide destinée aux combattants. La population de cette localité dit être terrifiée et Jean Claude Ntamarerero, chef de zone Nyambuye confirme cette information.


Communication
Sanctionner la RPA, c’est pénaliser la population, indique le parti CTB.
Le parti CTB se joint aux autres auditeurs de la RPA en s’insurgeant contre les propos du porte-parole du gouvernement qui demande des sanctions à la RPA. Pour Anicet Niyonkuru, président du parti CTB, prendre des sanctions à l’endroit de la RPA, c’est sanctionner la population.


Bonne gouvernance
Les parlementaires du parti UPRONA sont prêts pour les enquêtes afin d’élucider les dénonciations faites par le député Manassé Nzobonimpa.
Les députés de l’UPRONA soutiennent l’initiative de Manassé Nzobonimpa qui réclame une enquête parlementaire sur le détournement des 15 milliards de Fbu que l’Ouganda a payé au Burundi. L’annonce vient d’être faite par Poppon Mudugu, président du groupe parlementaire de l’UPRONA. Ce dernier a également conseillé ses compagnons de lutte de bien organiser le congrès prévu ce dimanche pour l’intérêt général du parti.


Justice
Le comportement de l’OPJ Nduwimana exacerbe les associations SOJPAE et ADDF qui ont porté plainte contre lui.
Les associations SOJPAE et ADDF viennent de porter plaintes contre l’OPJ Nduwimana qui avait emprisonné une femme avec ses 4 enfants encore en bas âge devant les bureaux de la commune urbaine de Buterere pendant près de deux de semaines. Ces associations qui sont intervenues dans cette affaire jusqu’à la libération de ces personnes s’indignent du comportement de cet OPJ qui continue à menacer cette femme par des convocations. Selon SOJPAE et ADDF, l’OPJ avait même violé la loi compte tenu des conditions de détentions de ces personnes qui dormaient dehors à la belle étoile. David Ninganza, chargé de la communication à la SOJPAE indique que cet officier de police devrait respecter la décision du procureur de la République de libérer la femme et ses enfants encore mineurs. Sachez que cette mère avait été arrêtée, accusée d’avoir blessé la mère de la deuxième femme de son époux.


Arrestation ce mercredi du directeur du Lycée communal de Mbuye pour détournements de fonds de cet établissement.
Ntakarutimana Stanislas, directeur du Lycée communal de la commune Mbuye en province Muramvya, a été arrêté par la brigade anti-corruption de la province de Kayanza ce mercredi. Pour le moment, il est dans les cachots de la police au chef-lieu de la province Muramvya pour interrogatoire. Il est accusé de détournements, malversations des deniers de ce lycée d’une valeur de dix millions de nos francs, de ne pas acheter des bulletins, des certificats et des diplômes pour les élèves mais aussi de collecter les frais des livres et de laboratoires pour son propre compte.


Révolte ce jeudi matin des détenus à la prison centrale de Gitega suite à la diminution de leur ration alimentaire.
Les détenus de la prison centrale de Gitega ont démontré leurs mécontentements ce jeudi matin en lançant des pierres à l’intérieur et à l’extérieur de la prison et tout cela en produisant un tapage et en criant très fort. Le mobile de ce soulèvement : la réclamation de la nourriture composée essentiellement de haricot et de la farine de manioc car depuis trois jours, ils ne reçoivent pas cette farine de manioc. Les responsables de cette prison disent qu’il y a rupture de stock en nourriture des prisonniers depuis un mois. La direction de cette prison dit également que les fonds d’approvisionnement des prisons proviennent actuellement du ministère des Finances alors qu’auparavant ils étaient recueillis auprès de la direction générale des affaires pénitentielles d’où les lenteurs. Signalons que cette prison a une capacité d’accueil de 400 détenus mais qu’actuellement elle compte 1342 prisonniers.


Agriculture
Spéculation autour de la commercialisation de l’engrais chimique jugé insuffisant sur le territoire national.
Les commerçants de l’engrais chimique éprouvent des difficultés dans la commercialisation de cette denrée surtout en ce qui concerne la fixation des prix. Selon certaines sources des commerçants, l’Etat a importé l’engrais chimiques subventionnés pour que la population s’en approvisionne à 900 Fbu le kg. Signalons que le pays a besoin de plus de 50 milles tonnes d’engrais chimiques et que la quantité disponible ne dépasse pas 25 milles tonnes. Cela se dit au moment où, le secteur privé est appelé à investir d’avantage dans le secteur des engrais surtout dans sa production, son importation et sa distribution. Interrogé, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage indique que la subvention ne concerne pas tout le monde et qu’il n’est interdit aux commerçants de commercialiser ce fertilisant à 1400 Fbu.


Travaux publics
Le développement est mis en cause par un arrêt incompris des travaux de construction d’un pont important reliant les provinces Mwaro et Gitega.
Les travaux de construction d’un pont reliant les provinces Mwaro et Gitega sur la rivière Ruvyironza sont suspendus depuis 2 mois. Et en plus, 40 maçons de ce chantier ne sont pas rémunérés jusqu’ici. Les autorités administratives, qui ont cherché à savoir le pourquoi de cet arrêt mais en vain, font savoir que l’absence de ce pont handicape les activités dont le commerce qui est la principale source de recette à travers les impôts que perçoivent les communes. Signalons que ce pont allait relier les collines Kibogoye à Mwaro et Rutoke à Gitega et le contrat de construction a été signé entre la direction générale des routes et l’entreprise Eveness SA pour un chiffre d’affaire de 137 millions 230 milles Fbu. Les travaux devaient commencer le 19 octobre 2010 et durer 5 mois. Les passants traversent à pieds la rivière Ruvyironza à leurs risques et périls.


Source: RPA

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