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lundi 7 février 2011

Les informations du 7 février 2011

Conflit foncier
La Régideso et les propriétaires des parcelles à Kigeri se disputent ce territoire en commune Ngagara.
Un bras de fer est survenu ce lundi matin entre la population de Kigeri en commune urbaine de Ngagara et la police. A l’origine du conflit, les travaux de bornage de la Regideso dans les champs de la population. Cette dernière réclame l’indemnisation équivalente à leurs parcelles et les frais de survie de trois mois en attendant de récolter leurs nouveaux champs. Les propriétaires des parcelles, installés dans ce lieu en 1947, condamnent la brutalité de la police. L’administration de Ngagara, qui a arrêté tous travaux sur ce terrain, promet de réunir ce mardi les deux parties en conflit afin de dénoncer cette crise.


Justice
Arrestation de huit pakistanais et deux burundais à la Mosquée de Bihororo en commune Gitega.
Huit hommes d’origine pakistanaise en compagnie de deux burundais ont été arrêtés à la Mosquée de la colline Bihororo en commune Giheta, province de Gitega. La police indique qu’ils ont été arrêtés pour des raisons d’enquête car ils se sont mis à prêcher sans toutefois avoir une autorisation.


Comparution demain mardi du chef charroi de la RPA au TGI en Mairie de Bujumbura.
Maître Isidore Rufyikiri, avocat de Faustin Ndikumana, chef charroi de la RPA exige la présence du témoin à charge contre son client. Signalons que Faustin est détenu depuis 126 jours à Mpimba. Pour cet avocat, si le nommé Joël Sindaye ne se présente pas demain, cela prouvera que son témoignage est faux. Signalons que Faustin Ndikumana comparaîtra demain dans une audience publique au Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura. Signalons que Faustin Ndikumana entame sa 126ème journée de détention à Mpimba. Le chef charroi de la RPA est accusé par un certain Joël Sindaye d’avoir distribué des armes à feu. Mais ce même témoin à charge a déclaré devant le magistrat instructeur qu’il ne disposait d’aucune preuve sur toutes ces accusations.


Les avocats du journaliste Jean Claude Kavumbagu se préparent pour l’audience publique du 9 février courant.
A la veille de l’audience publique le 9 février devant le Tribunal de Grande Instance en Mairie de Bujumbura, les avocats du journaliste Jean Claude Kavumbagu dont Maître Gabriel Sinarinzi indiquent qu’Il sera donc demandé au juge de vérifier en premier lieu la régularité de la détention préventive du directeur de l’Agence en ligne Net press en application de l’article 75 du Code de procédure pénale.
Ces avocats déplorent le fait que la dactylographie de l’ordonnance du juge et la transmission du dossier de la Cour d’appel au Tribunal de Grande Instance aient pris une durée de trois mois.
Et dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’avocat au barreau de Bruxelles, Maître Bernard Maingin accepte de venir prêter main forte à la défense de Jean Claude Kavumbagu qui, selon lui, risque une condamnation à perpétuité dans cette affaire. Maître Bernard Maingen souligne que pour la défense, le respect des règles de procédure pénale doit être mis en avant à l’audience du 9 février prochain.
Rappelons que notre confrère Jean Claude Kavumbagu totalise aujourd’hui 206 jours de détention à Mpimba. Le directeur de l’Agence en ligne Net Press est accusé de trahison après la publication d’un article mettant en doute la capacité des forces de l’ordre et de sécurité une fois que les Al Shabab attaquaient le Burundi.


Le porte-parole de la Documentation tranquillise les familles des détenus Maboko Michel et Bigendako Alexis arrêtés dans les enquêtes liées aux distributions des tracts.
Télésphore Bigirimana, porte-parole du Service national des renseignements demande aux familles de Maboko Michel et Bigendako Alexis, arrêtés la semaine passée, de patienter jusqu’à la fin des enquêtes. Ce porte-parole de la Documentation affirme que leurs familles n’ont pas le droit de les rendre visite pour des raisons d’enquêtes mais ajoute qu’ils sont en vie. Pour rappel, l’arrestation de Maboko Michel et Bigendako Alexis est liée aux tracts trouvés dans la cellule Muyaga de la commune Gihosha il y a deux semaines.


Préavis de grève du SYMABU qui réclame l’application de leurs revendications datant de 2000.
Le Syndicat des Magistrats du Burundi « SYMABU » lance un préavis de grève. Pour cause, leurs revendications qui datent de l’an 2000 ne seraient appliquées qu’à 43 pourcent. Selon Jean Claude Kabera, porte-parole et secrétaire général de ce syndicat, un cadre de dialogue qu’ils ne cessent de réclamer n’est pas jusqu’à présent mis en place. Et dans un communiqué de presse rendu public ce 7 février, le SYMABU menace d’arrêter le travail pour 14 jours si leurs revendications ne sont pas entendues.


Droit de l’homme
ACAT condamne l’acte criminel de brûlures graves sur le domestique Didace Bakanibona.
« Que justice soit faite et dans les meilleures délais pour celui qui a brûlé le domestique Didace Bakanibona. » Réaction de Maître Armel Niyongere, représentant de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture «ACAT». Selon lui, ce n’est pas de la torture simple mais des coups et blessures volontaires et les sanctions y relatives sont prévues dans le Code pénal burundais. Pour rappel, le domestique Didace Bakanibona a été brûlé il y a plus d’une semaine à la 15ème avenue numéro 11, quartier Nyakabiga I. Actuellement, il est dans une situation très déplorable à l’Hôpital Roi Khaled.


Transport
La rapidité de la commission chargée d’étudier la question des taxis motards est requise par ces derniers.
Les taxis motards se plaignent contre les tracasseries policières dont ils sont victimes dans les quartiers où ils exercent. Pourtant, une commission est à pied d’œuvre pour analyser les revendications de ces motards qui se font violence pour respecter les consignes données lors de la rencontre avec l’Ombudsman. Ces taxis motards demandent plutôt à la commission ad hoc de faire vite son travail car la fin et la misère les frappent déjà durement.


Education
Un attroupement important des enseignants attristés devant le DPE à Gitega avec l’opération de redéploiement.
Des centaines d’enseignants se sont attroupés ce matin devant les bureaux du directeur provincial de l’enseignement à Gitega. Les uns était venu demander le lieu de leur affectation après le redéploiement et les autres étaient venus présenter leurs plaintes en rapport avec cette opération.


Un appel au dialogue entre enseignant et Gouvernement sur le redéploiement est lancé par les bashingantahe
L’institution des bashingantahe du Burundi appelle le Gouvernement burundais à dialoguer avec les syndicats des enseignants pour débattre sur la récente mesure de redéploiement. Les enseignants indiquent que l’opération de redéploiement est entachée de plusieurs irrégularités. Pour Pancrace Ndabatinye, membre de l’institution des bashingantahe, l’issu favorable à cette opération réside seulement dans le dialogue.


Coopération militaire
La Corne de l’Afrique se met ensemble pour former une force militaire afin de combattre leurs ennemis communs.
Tous les pays de la Corne de l’Afrique sont appelés à mettre ensemble leurs capacités militaires pour contrecarrer les attaques de leurs ennemis communs. Pour cela une conférence régionale a été ouverte ce lundi 7 février afin de planifier les plans d’exercices du « Eastern African Stand by Forces ». Signalons que le Général Cyrille Ndayirukiye, un burundais, dirige cette force sous régionale qui regroupe 10 pays sur les 13 qui la compose et la question de la sécurité en RD Congo serait à l’ordre du jour. Cette conférence prendra fin ce 11 février 2011


Source: RPA

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