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vendredi 25 février 2011

Les informations du 24 février 2011

Sécurité
Les combats font rage entre les militaires de l’AMISOM en somalie et les terroristes Al Shabab depuis dimanche dernier.
Six militaires tués et 12 blessés, tel est le bilan des affrontements qui opposent le contingent burundo-ugandais de l’AMISOM et les Al Shabab en Somalie. Ceci est contenu dans un communiqué de presse rendu public par le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’Armée burundaise. Ce dernier indique que les combats ont débuté dimanche et mercredi l’AMISOM a dérogé deux positions stratégiques des extrémistes somaliens. Mais selon des informations depuis Mogadiscio, le bilan des soldats tombés sur le champ de batailles serait beaucoup plus lourd et le porte-parole de l’Armée promet de donner plus d’éclaircissements au fur et à mesure.


Acte criminel dans un Guest House nommé « Kuri Agence » en commune Giheta ce mercredi soir.
Deux grenades ont été lancées vers 20h de ce mercredi par des gens non encore identifiées dans un Guest House de la commune Giheta situé dans un endroit communément appelé « Kuri Agence » en province Gitega. Pas de dégâts humains enregistrés car personne n’était à l’intérieur mais les portes et fenêtres de cet Hôtel ont été endommagées. L’administrateur de la commune Giheta considère cela comme un acte des malfaiteurs qui ne veulent pas le développement dans sa commune car c’est le premier et récent « Guest House » implanté dans cette localité. La police, quant à elle, a déjà entamé les enquêtes.


Justice
Les enseignants du Lycée de Muramba à Buhinyuza suspendent les cours jusqu’à ce que le policier qui a tabassé leur collègue mardi dernier soit puni.
Pour la énième fois, le chef de position de la police de Buhinyuza connu sous le sobriquet de Rwembe à tabasser un enseignant du Lycée de Muramba jusqu’à perdre connaissance dans la nuit de mardi dernier. En guise de solidarité, ses collègues enseignants ont suspendu les cours pour demander des sanctions pour ce policier. Mais les autorités policières de Muyinga disent ne pas être au courant de cette situation. Rappelons que ce policier est cité dans plusieurs cas de tortures des citoyens en bravant ses supérieurs et les instances judiciaires.


Le procès « Gouvernement du Burundi contre Interpetrol et consorts » serait fixé en audience public le 2 mars 2011.
Très probable rebondissement du procès Interpetrol à la Cour suprême le 2 mars sous la pression des partenaires économiques du Burundi. Et cela après qu’Elysée Ndaye, Procureur général de la République ait classé le dossier sans suite pour manque d’éléments infractionnels sans pour autant convaincre les observateurs. Maître Nkezimana Protais qui a saisi la Cour suprême au nom de l’Etat a été joint pour avoir de nouveaux éléments contenu dans cette reprise du procès mais sans succès. Le rapport d’EURA Audit qui parle de plusieurs milliards tirés dans les caisses de l’Etat qui seraient indûment payés à Interpetrol est très contesté par cette société de vente de carburant. Son avocat Maître Sylvestre Banzubaze a relevé, selon lui, plusieurs contradictions dans cet audit, qui est, pour lui, nul et non avenu. Et à propos justement de ces contradictions, le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri qui a toujours démontré que cette affaire ne devrait surtout pas être abandonnée, a été joint mais sans succès.
D’autres personnalités poursuivies dans ce détournement sont notamment Athanase Gahungu et Denise Sinankwa tous les deux anciens ministres des Finances. Maître Nyamoya qui assure la défense de Denise Sinankwa promet de s’exprimer ce vendredi mais parle déjà d’un dossier vide à l’étape actuelle. Selon une source bien informée, la société Interpetrol aurait renforcé sa défense par un avocat européen.


Politique
Probable prochaine consultation du Conseil des sages du CNDD FDD par le Chef de l’Etat sur le fameux document non signé.
Le président de la République aurait convoqué d’urgence une réunion du Conseil des sages du CNDD FDD. Objectif : analyser le contenu du document interne non signé des membres qui s’insurgent contre l’existence d’un petit groupe qui fait la pluie et le bon temps dans le pays et au sein du parti CNDD FDD. Pourtant, Gélase Ndabirabe, secrétaire général de ce parti, précise que ce document n’a aucune portée.
Et à propos de cette réunion du Conseil des sages qui serait prévue ce samedi pour analyser les contours de ce document, les membres de cette institution ont été joints mais la plupart n’ont pas voulu répondre à nos appels. Toutefois, le député Alexis Barekebavuge, un des membres du Conseil des sages que nous avons pu joindre s’est refusé de tout commentaire. Il nous a signifié qu’aucun membre de cet organe n’a le droit de s’exprimer sur les activités de ce conseil. Ainsi, il n’a ni confirmé, ni infirmé cette réunion qui serait prévue.


ADC-Ikibiri indique que le Gouvernement a le devoir d’écouter son peuple avant qu’il ne soit trop tard.
« Tôt tard, le Gouvernement burundais devra négocier avec les partis de l’opposition dont l’ADC-Ikibiri. » Ce sont là les déclarations de Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri qui estime que les Etats ne devraient pas attendre que les gens prennent les armes pour se faire entendre. L’ADC-Ikibiri demande au Chef de l’Etat de limoger toutes les grandes personnalités coupables de malversations économiques et de détournement. Ces propos ont été recueillis lors d’une conférence de presse animée par ADC-Ikibiri qui se souvient pour la sixième fois la fraude des élections du 24 mai 2010 qui auraient été entachés de beaucoup d’irrégularités d’après l’ADC-Ikibiri.


Décentralisation prochaine des services de l’Ombudsman à l’intérieur du pays.
L’institution de l’Ombudsman sera bientôt décentraliser pour approcher la population dans leurs propres provinces. Déclaration de Donavine Niyongabire, chef de cabinet du médiateur burundais au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi matin. Pour elle, cette décentralisation est prévue par l’article 19 de l’institution de l’Ombudsman. Bien que l’Ombudsman reçoive des plaintes de la population, toutes les plaintes ne sont pas recevables si elles ne remplissent pas certaines conditions comme c’est prévu à l’article 11 à savoir les plaintes d’un inconnu, les faits dépassant un an, des réclamations non fondées ou si des démarches préalables n’ont pas été faites dans les services habilités.


Communication
Tenue des Etats généraux de la communication le 5 mars à Gitega dans un contexte d’emprisonnement d’un journaliste et d’un agent d’appui.
Les Etats généraux de la communication et des médias se tiennent le 5 mars 2011 à Gitega. Ces assises vont se pencher sur le pacte professionnel dans le domaine de la communication c'est-à-dire la politique nationale de la communication. Mais ces Etats généraux risquent d’être boycottés par certains invités. Selon une source digne de foi, les diplomates ne verraient pas l’opportunité d’y participer tant qu’un journaliste reste incarcérer. Il s’agit surtout de Jean Claude Kavumbagu, directeur de Net Press. Un autre détenu des médias est Faustin Ndikumana, chef charroi à la RPA. Leurs dossiers sont en délibérés depuis quelques semaines. La défense des deux prévenus n’a cessé de montrer et de dénoncer les irrégularités dans leur emprisonnement.


Droit de l’homme
Souhait des réformes dans le travail du Conseil des droits de l’homme.
La société civile burundaise inquiète de l’absence de rapports de l’expert indépendant au Conseil des droits de l’homme et de tout débat interactif entre l’expert et les membres de ce conseil depuis septembre 2008. Dans une correspondance adressée au président du Conseil des droits de l’homme basé à Genèse, 15 organisations de la société civile burundaise indiquent que cette pratique va à l’encontre des principes qui gouvernent la relation entre le conseil et ses procédures spéciales. Raison pour laquelle, ils demandent que le rapport sur la situation des droits de l’homme soit présenté au prochain conseil au mois de mars 2011.


Santé
Les médecins spécialistes burundais décident de transmettre leurs connaissances à leurs collègues généralistes.
Les pathologies fréquentes nécessitent une spécialisation et une formation continue pour qu’ils soient bien traités. C’est dans cette optique que les médecins spécialistes burundais ont organisé un congrès de deux jours pour former les médecins généralistes. Professeur Théodore Niyongabo, président de l’Association Burundaise des Spécialistes Médicales « ABSM » affirme qu’il y aura une amélioration car ceux qui seront formés vont renforcer l’équipe des spécialistes burundais. Quant aux problèmes de matériel médical, le professeur Théodore garde l’espoir que ce handicap va trouver une solution dans un proche avenir. Ce qui est urgent, pour lui et pour son association, est d’avoir les spécialistes en nombre suffisants.


Education
Fin ce jeudi de la première période de grève des enseignants.
Les syndicats CONAPES, STEB, SLEB et SYNAPEP précisent que la première période d’arrêt de travail prend fin ce jeudi mais la seconde période pourra débuter le mois prochain selon leur communiqué de presse. Ces syndicats déplorent que jusqu’au troisième jour de leur mouvement de grève générale, aucun cadre de dialogue n’a été mis en place pour analyser leurs revendications et que les ministres sont en train de qualifier leur grève d’illégale. Ces représentants syndicaux dénoncent les intimidations policières et l’usage de la force administrative contre les enseignants en grève.


Agriculture
Quantité insuffisante d’engrais chimique en commune Nyabihanga.
Au moment où la saison culturale est à son terme, la population de la commune Nyabihanga en province de Province de Mwaro éprouve des difficultés pour s’approvisionner en engrais chimique. L’Etat a fixé à 900 Fbu le kg et a interdit aux particuliers de n’est plus vendre ce produit à 1300 Fbu le Kg. La population de cette localité demande aux autorités de lever cette mesure puisque la quantité vendue à la commune n’est pas suffisante.


Religion
Les confessions religieuses veulent contribuer au renforcement de la paix et du dialogue.
« Surmonter les barrières à la paix et à la réconciliation à travers la collaboration multi-religieuse au Burundi. » Tel est le thème d’un atelier régional organisé par le Conseil interconfessionnel du Burundi. A cet effet, Monseigneur Evariste Ngoyagoye se dit confiant que les confessions religieuses peuvent contribuer à la restauration de la paix. Il précise également qu’un dialogue est plus qu’urgent au Burundi, bien que la question n’était pas à l’ordre du jour.


Economie
Inquiétude des propriétaires des dépôts et bistrots en Mairie de Bujumbura sur la pénurie du breuvage « Amstel ».
La boisson Amstel est devenue presque une denrée rare dans certains quartiers de la Mairie de Bujumbura. Citons les communes de Nyakabiga, Bwiza, Gihosha plus particulièrement Mutanga nord, Ngagara et ailleurs. Les responsables des dépôts et des bistrots demandent à la BRARUDI de donner une lumière sur cette pénurie.


Source: RPA

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