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vendredi 20 août 2010

UBJ au pouvoir: arrêtez la guerre contre la presse

L’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) interpelle les nouvelles autorités du Burundi à tout faire pour mettre fin au « recours à l’emprisonnement, au harcèlement, à l’intimidation des journalistes et à toute autre forme de privation de liberté aux professionnels des médias ».

L’appel est lancé par les membres du comité exécutif élargi aux points focaux de l’UBJ à partir de NGOZI où ils se réunissaient du 16 au 18 de ce mois d’août pour parler de la vie de leur syndicat et élaborer un plan d’action triennal de l’union.

« Après avoir échangé sur l’état de la liberté de la presse au Burundi, les participants ont constaté malheureusement que la situation va de mal en pis. Des emprisonnements abusifs des journalistes semblent être devenus aujourd’hui une arme privilégiée pour faire taire des voix discordantes », indique un communiqué de presse sanctionnant la session.

Les participants « saluent, sans s’en émouvoir, la libération du directeur de publication du Journal « Arc en ciel », Thierry NDYISHIMIYE et déplorent néanmoins le fait que leur confrère du journal en ligne Net presse croupisse toujours en prison depuis plus d’un mois, et cela en violation du principe de présomption d’innocence », précise le même communiqué signé Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ.

Pour les professionnels des médias ces façons d’agir ne favorisent pas la liberté de la presse et partant, enfreint au droit constitutionnel et international du public à être informé, estime l’UBJ qui interpelle les nouvelles autorités à œuvrer à inverser cette tendance qui ne sert ni le pays, ni la profession journalistique mais au contraire présente le Burundi sous un mauvais jour.

L’UBJ demande principalement au Président de la République, de s’impliquer personnellement pour la libération de Jean Claude KAVUMBAGU et, ainsi, éviter que le cas KAVUMBAGU ne soit considéré par la famille des professionnels des médias comme un mauvais présage de la nouvelle législature en matière du respect de la liberté de la presse et de la liberté d’expression au Burundi.

Le Directeur du journal en ligne Net Press, Jean-Claude Kavumbagu, est cloué dans la prison centrale de Mpimba depuis le 17 juillet pour un article paru dans son journal cinq jours avant et dans lequel il dénonce l’incompétence dans la protection des citoyens.


Source: Burundi Tribune

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