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mercredi 31 mars 2010

L’assassinat de Manirumva refait surface, le Porte parole du Frodebu prend le large.

L’affaire assassinat d’Ernest Manirumva refait surface à Bujumbura dans les milieux médiatiques. Le parti Sahwanya Frodebu, via son journal l’Aube de la Démocratie accuse le pouvoir de protéger les vrais assassins de cet ancien vice président de l’Olucome, Ernest Manirumva.

Selon le numéro nouvellement publié par ce même parti, certains hauts gradés de la police nationale sont les premiers à avoir planifié cet assassinat. Ce journal pointe du doigt le directeur des services de renseignement Adolphe Nshimirimana, le directeur adjoint de la police nationale, Gervais Ndirakobuca, le colonel David Nikiza et Désiré Uwamahoro.

Dans une interview accordée à la Radio Isanganiro, le porte parole du parti Sahwanya Frodebu Pancrace Cimpaye affirme que les personnes détenues sur cette affaire ne sont pas les vrais coupables. Il regrette que les coupables ne sont pas inquiétés et sont sous la protection du pouvoir actuel. Pancrace Cimpaye dit que ces enquêtes ont été effectuées par son parti Sahwanya Frodebu dans le but de mettre à la lumière certaines zones d’ombre au tour de l’assassinat de Manirumva, considéré comme un mystère jusqu’ici. Le porte parole des service nationale des renseignements contacté par la rédaction de la Radio Isanganiro a nié ces allégation qui surgissent quelques jours avant les élections communales. Il dit ne pas avoir confiance en des propos d’un parti de l’opposition comme le Frodebu. Il trouve que c’est une façon de noircir l’image du pouvoir ces derniers jours pendant que la préparation aux élections bat son plein.

Des sources à notre disposition disent que le porte parole du parti Sahwanya Frodebu serait déjà dans la clandestinité par crainte d’être arrêté par la justice burundaise. S’exprimant sur les ondes de la Radio Publique Africaine, le porte parole du parti Frodebu souligne que le mandat d’arrêt a été libéré dès hier soir par le parquet de la justice de la Mairie de Bujumbura. Il dit qu’il ne pourrait pas se mettre à la disposition de la police car il pouvait être torturé et même tué. Il demande à la justice et à la police de ne pas perdre le temps pour aller faire peur à ses enfants à la maison à la recherche d’une personne qui a déjà quitté le pays. Notons qu’ Ernest Manirumva a été tué dans la nuit du 8 au 9 avril 2009 à son domicile à Mutanga Sud à Bujumbura. Trois commissions ont été successivement nommées pour enquêter sur les circonstances de sa mort.

Source: Radio Isanganiro

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